Club Municipal d' Aubervilliers Subaquatique

Programme des sorties 2004/2005

Le Lavandou

Le Lavandou s'étend du fort de Brégançon jusqu'au Cap Nègre. Il comprend Port Cros, Bagaud, et la Gabinière, les trois îles du parc national sous-marin, plus l'île du Levant.

Voyage

Comme d'habitude, voyage en car couchette. Le Lavandou est loin, il faut traverser Toulon, nous n'arrivons sur place que samedi vers 8h30.

Club d'accueil

Nous sommes accueillis par le CIP Lavandou. Les locaux sont dans un bâtiment isolé sur le port. Les deux bateaux sont à quai, tout à coté. Les manutentions sont limitées. Pratique !

 

Le local du CIP Lavandou est petit. Pas de WC, pas de place pour s'habiller, pas de douche. On s'équipe et se déséquipe sur le quai. Pas ou peu de sacs à bord des bateaux. Le soir les sacs sont empilés au milieu du local.

 

Les deux bateaux sont de performances et d'équipements inégaux. Si vous avez le choix préférez le Gloria-Maris, rapide, marin, et mieux aménagé pour la plongée. Tout deux ont un vaste roof, suffisamment grand pour abriter tout le monde, qui protège efficacement du soleil, du froid, et du mauvais temps.

 

Amphitrite 180 ch., 9 nœuds	Gloria-Maris 350 ch., 17 nœuds annexe de 25 ch.

 

Deux personnes du CIP à bord des bateau, un pilote et un directeur de plongée, bien. Le directeur de plongée, surtout le jour de notre arrivée, se révèlera très précautionneux, un peu trop à notre goût.

Hébergement

Nous étions en pension complète à l'hôtel *** "La Lune", un hôtel perché au 10 avenue du Général de Gaule (Tél. : 04 94 71 04 20) à 5' à pied du CIP Lavandou. Chambres impeccables, avec télévision, rien à dire.

 

 

Les repas sont servis au restaurant "La Bouée", un établissement séparé de l'hôtel, juste en dessous. Menus convenables, vins corrects.

 

 

 

Petits déjeuners un peu spartiates.

 

L'hôtelier se révèlera d'une humeur inégale, limite désagréable ... Heureusement le personnel était de meilleure composition, notamment une petite serveuse vraiment sympathique  ...

 

Plongées

 

Samedi matin, plongée 1 (22m, 46')

Le temps est médiocre mais la mer est relativement calme, peu de vent. Nous prenons l'Amphitrite, "navire" marin mais leeeent, ce qui permet de profiter de la traversée ... surtout ceux qui ont le mal de mer. Nous montons sur le bateau tout équipé, les scaphandres sont accrochés le long du plat bord.

 

 

Des filets accrochées sous le roof permettent de mettre à l'abris le petit matériel fragile et de tenir au sec les vêtements ... bien. Par contre rien pour ranger le gros matériel, le tout nouveau caisson vidéo de JC en sait quelque chose.

 

Le CIP insiste pour faire une plongée de réadaptation par 20m de fond ... bien sur le principe, mais pour nous qui plongeons régulièrement toute l'année cela parait bien excessif.

 

Nous nous ancrons à l'abris du vent par petit fond ... peu ou pas de courant, mer calme.

 

 

 

Briefing précis, du directeur de plongée du CIP ... bien, mais on le sent très très prudent.

 

Capeler le scaphandre est une épreuve, pas de banc pour s'asseoir ... pas pratique, surtout pour ceux qui ont des bi. Mal de dos s'abstenir.

 

La mise à l'eau, se fait dans l'ordre des numéros de palanquée, on ne double pas SVP ... pénible, surtout quand on ne peut pas s'asseoir.

 

Je plonge avec Serge, nous palmons, palmons, par petit fond. Paysage de plaine agréable mais peu de chose à voir.

 

Surface, le bateau est ancré pas très loin, un peu de palmage et on remonte à bord.

 

Après la plongée, une petite infusion ? .... sympa.

 

 

Ambiance mitigée ...

 

 

Arrivé au port, chacun débarque sa bouteille pour le gonflage.

 

Direction l'hôtel et le restaurant.

 

Samedi après midi, plongée 2 (21m, 40')

Après la plongée moyenne du matin, nous insistons pour plonger à la Gabinière, mérous et barracudas au programme. Après un trajet assez long, arrivé sur le site, la place est malheureusement déjà prise ... nous nous rabattons sur un spot voisin.

 

Nouveau briefing précis, du directeur de plongée du CIP ... on le sentait très très prudent le matin, ça se confirme l'après midi. Après la plongée de réadaptation du matin à 20m, nous plongerons l'après midi encore à 20m sous prétexte qu'il ne faut pas de profil inversé ! C'est franchement abuser, il y a de la rébellion dans l'air L.

 

 

 

Je sors de l'eau, le bateau est relativement loin. Je pense qu'il va venir nous chercher, que nenni ! On commence à palmer, ce qui en combinaison étanche et très plombé n'est pas forcément pratique. Heureusement le courant est très modéré.

 

De retour à bord, le "navire" s'avère en panne. Chacun y va de son conseil ... rien à faire. A force de tirer sur les batteries, assez vite il n'y a plus de batterie.

 

C'est à ce moment que commence l'odyssée. Plus de batterie, donc plus de VHS, on est mal, d'autant plus que le mistral s'est levé et que la mer a forcie ! Heureusement on est bien abrité. Les téléphones portables ont beaucoup de mal à passer, heureusement  après de multiples essais on réussit à communiquer avec le CIP.

 

La consultation de dépannage par téléphone ayant échouée, le Gloria-Maris arrive à la rescousse. Longue attente, morosité à bord.

 

 

Un bon moment a passé quand le Gloria Maris apparaît. On lance une amarre en X qui parait bien faible, mais qui finalement résistera.

 

 

Remorquage à petite vitesse, les vagues arrivent par le travers, ceux qui ont le mal de mer profitent du voyage.

 

 

A bord le temps passe leeeentement,

 

 

Mais on fait contre mauvaise fortune bon cœur et petit à petit la bonne humeur revient.

 

 

Le soir tombe ...

 

 

Finalement après deux heures ou plus de remorquage on arrive devant le port, à la nuit.

 

 

Le Gloria-Maris nous quitte. Nous dérivons gentiment, il y a peu de vent, le temps qu'un petit pneumatique équipé d'un 25 CV surgisse et tente de nous remorquer ...  Là, c'est la grosse rigolade qui déride tout le monde !

  

 

Après quelques efforts infructueux, le pneumatique abandonne la tentative, nous dérivons à nouveau, et maintenant c'est nuit noire.

 

 

Le Gloria-Maris revient à fond les manettes, et s'accouple bord à bord.

 

 

Ce coup ci c'est la bonne méthode, nous rentrons doucement au port.

 

 

La manoeuvre est délicate, le pilote sera à la hauteur, nous parvenons à accoster le long d'une barge alu sans bobo ... bravo !

 

 

Pendant que nous transbordons le matériel de plongée dans la nuit, soudain un doux bruit de moteur dans la nuit ... l'Amphitrite vient de redémarrer !

 

Il est quand même 20h00, heureusement l'hôtelier prévenu daignera nous servir ... par contre nous n'aurons pas droit au café pour raison d'heure tardive !

 

Le bar tabac juste à coté se montrera accueillant.

 

Dimanche matin, plongée 3 (la "Gabinière", 33m, 29')

Après les deux plongées un peu tristes de la veille, la "Gabinière" est à nouveau au programme. Nous abandonnons l'Amphitrite pour le Gloria-Maris, beaucoup plus rapide.

 

 

 

Le mistral s'est levé, la mer est plus forte, mais le Gloria-Maris est un bateau marin, le pilote est à la hauteur ... on est rapidement sur le spot.

 

Ce coup ci la plongée est raisonnablement profonde ... 33m pour moi.

 

Très belle plongée dans laquelle on voit beaucoup de mérous, mais pas la queue d'un barracuda.

 

 

 

Repas Midi

 

Nous sommes heureux, nous avons fait une belle plongée. Le temps d'un apéritif sur le port, nous nous dirigeons vers "La Bouée".

 

Le repas est correct.

 

L'ambiance monte ... une petite chanson ? 

(si le son est très mauvais "on line", faire clic droit pour télécharger)

Certains montrent déjà de la fatigue ...

L'aventure continue, sans moi, j'ai un stage recycleur à Marseille ... ici.

Dimanche après midi, plongée 4, la "Gabinière"

Tout le monde ayant apprécié la plongée du matin, rebelote pour la "Gabinière".

 

Finalement un week-end un peu chahuté, une soirée de samedi ratée, une accueil pas toujours chaleureux de l'hôtelier ...  Malgré tout, de l'avis général, le CIP à fait le maximum pour rattraper le coup et nous avons apprécié de plonger plusieurs fois à la Gabinière.